L'ACRE : ça bouge en 2020
À la suite d’un décret daté du 20 Novembre 2019, le gouvernement change les règles de l’ACRE. L’Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprises devient moins avantageuse et moins accessible, aussi bien pour les anciennes que pour les nouvelles micro-entreprises.

D’après le décret n°2019 – 1215 du 20 novembre 2019, les conditions d’application de l’ACRE (anciennement ACCRE) ont été modifiée et seront appliqués à partir du 1er Janvier 2020.
Micro-entreprises créées avant 2020
À partir du moment où la date de début d’activité est avant le 1er Janvier 2020, vous entrez dans cette catégorie d’ACRE. L’exonération sur 3 ans est conservée mais les taux changent de la façon suivante :
- Première année : 75 % ;
- Deuxième année : Anciennement 50 %, nouvellement 25 % ;
- Troisième année : anciennement 25 %, nouvellement 10 %
Micro-entreprises créées à partir de 2020
En ce qui concerne les micro-entreprises créées à partir de 2020, ce sont elles qui subissent les plus gros changements. Il y a ainsi quatre points majeurs :
- L’ACRE est réduite à 1 an au lieu des 3 ans précédemment accordés ;
- Le taux de l’exonération est de seulement 50 %, soit un taux de 11 % de cotisations sociales ;
- L’ACRE n’est plus accordée automatiquement ;
- Les conditions d’obtention de l’ACRE sont rétablies
Pour obtenir l’ACRE en 2020, il faudra alors remplir au moins une des conditions suivantes :
- Être demandeur d’emploi indemnisés ou potentiellement indemnisables ;
- Être demandeur d’emploi non indemnisés ayant au 6 mois d’inscription à Pôle Emploi au cours des 18 derniers mois ;
- Être bénéficiaire de certaines aides sociales comme le RSA, l’ASS ou encore l’ATA ;
- Avoir entre 18 et 25 ans inclus ;
- Avoir 29 ans maximum et être reconnues handicapées ou ne remplissant pas les conditions d’activité antérieure pour pouvoir ouvrir droit aux allocations chômages ;
- Avoir été salariée ou licenciée d’une entreprise en sauvegarde de justice, ou en liquidation judiciaire ou en redressement judiciaire qui reprennent une entreprise ;
- Vivre dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPPV) ;
- Être bénéficiaire de la prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE)